Descriptions
La promenade en barque. (M. Yourcenar)
κἠν πρύμνῃ λαχέτω μέ ποτε στιβάς, αἳ θ᾽ ὑπὲρ αὐτῆς
— Paton edition
ἠχεῦσαι ψακάδων τύμματι διφθερίδες,
καὶ πῦρ ἐκ μυλάκων βεβιημένον, ἥ τ᾽ ἐπὶ τούτων
χύτρη, καὶ κενεὸς πομφολύγων θόρυβος,
καί κε ῥυπῶντ᾽ ἐσίδοιμι διήκονον ἡ δὲ τράπεζα
ἔστω μοι στρωτὴ νηὸς ὕπερθε σανίς:
δὸς λάβε, καὶ ψιθύρισμα τὸ ναυτικόν: εἶχε τύχη τις
πρῴην τοιαύτη τὸν φιλόκοινον ἐμέ.
Once in a way let my couch be on the ship's poop,
— Paton edition
the weather-cloths above sounding with the blows of
the spray, the fire breaking out from the stones,¹ and
the pot upon them bubbling with empty noise. Let
my eyes be on the unwashed cabin boy, and let my
table be the first plank of the deck that offers ; and
a game of "Give and take" and the gossip of the
sailors. The other day this happened to me, who
love to be at hail fellow all round.
Puissé-je, même à la poupe, trouver quelquefois un lit de paille, et les peaux qui, dessus, tintent au choc des gouttes de pluie, et un feu qui des pierres s'échappe avec peine, et la marmite que sur elles on pose, et le bruit des bulles qui crèvent. Que je voie un serviteur apprêter la viande et que j'aie pour table une planche posée à terre sur le pont du navire. "Donne, prends" et mots à demi-voix, telle est la navigation. J'ai eu l'autre jour cette chance-là, moi qui aime la vie en commun.
— Waltz edition
J'aime parfois dormir à la proue, et entendre
— M. Yourcenar
Les bâches résonner sous les paquets de mer.
Sur son lit de gravier, le feu commence à prendre ;
Le pot bouillonne, et la vapeur monte dans l'air.
J'aime manger avec, pour ma table, une planche ;
J'aime le mousse, encor que mal débarbouillé.
Puis, les dés. Une partie. Et la voix franche
Des marins plaisantant et buvant leurs rasades.
Vivre ainsi me convient, gai, un peu débraillé,
Moi qui goûte avant tout les joyeux camarades.
J'aime parfois dormir à la proue, et entendre
— M. Yourcenar
Les bâches résonner sous les paquets de mer.
Sur son lit de gravier, le feu commence à prendre ;
Le pot bouillonne, et la vapeur monte dans l'air.
J'aime manger avec, pour ma table, une planche ;
J'aime le mousse, encor que mal débarbouillé.
Puis, les dés. Une partie. Et la voix franche
Des marins plaisantant et buvant leurs rasades.
Vivre ainsi me convient, gai, un peu débraillé,
Moi qui goûte avant tout les joyeux camarades.
Puissé-je, même à la poupe, trouver quelquefois un lit de paille, et les peaux qui, dessus, tintent au choc des gouttes de pluie, et un feu qui des pierres s'échappe avec peine, et la marmite que sur elles on pose, et le bruit des bulles qui crèvent. Que je voie un serviteur apprêter la viande et que j'aie pour table une planche posée à terre sur le pont du navire. "Donne, prends" et mots à demi-voix, telle est la navigation. J'ai eu l'autre jour cette chance-là, moi qui aime la vie en commun.
— Waltz edition
Once in a way let my couch be on the ship's poop,
— Paton edition
the weather-cloths above sounding with the blows of
the spray, the fire breaking out from the stones,¹ and
the pot upon them bubbling with empty noise. Let
my eyes be on the unwashed cabin boy, and let my
table be the first plank of the deck that offers ; and
a game of "Give and take" and the gossip of the
sailors. The other day this happened to me, who
love to be at hail fellow all round.
κἠν πρύμνῃ λαχέτω μέ ποτε στιβάς, αἳ θ᾽ ὑπὲρ αὐτῆς
— Paton edition
ἠχεῦσαι ψακάδων τύμματι διφθερίδες,
καὶ πῦρ ἐκ μυλάκων βεβιημένον, ἥ τ᾽ ἐπὶ τούτων
χύτρη, καὶ κενεὸς πομφολύγων θόρυβος,
καί κε ῥυπῶντ᾽ ἐσίδοιμι διήκονον ἡ δὲ τράπεζα
ἔστω μοι στρωτὴ νηὸς ὕπερθε σανίς:
δὸς λάβε, καὶ ψιθύρισμα τὸ ναυτικόν: εἶχε τύχη τις
πρῴην τοιαύτη τὸν φιλόκοινον ἐμέ.
Epigram 9.546: Creation of Scholium 9.546.2 by “epheline”
Epigram 9.546: Creation of Scholium 9.546.1 by “epheline”
Epigram 9.546: Addition of Manuscript 6234 by “epheline”
Epigram 9.546: First revision
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