Descriptions
Sur les ruines de Corinthe détruite par Mummus. (M. Yourcenar)
ποῦ τὸ περίβλεπτον κάλλος σέο, Δωρὶ Κόρινθε;
ποῦ στεφάναι πύργων, ποῦ τὰ πάλαι κτέανα,
ποῦ νηοὶ μακάρων, ποῦ δώματα, ποῦ δὲ δάμαρτες
Σισύφιαι, λαῶν θ᾽ αἱ ποτε μυριάδες;οὐδὲ γὰρ οὐδ᾽ ἴχνος, πολυκάμμορε, σεῖο λέλειπται,
— Paton edition
πάντα δὲ συμμάρψας ἐξέφαγεν πόλεμος.
μοῦναι ἀπόρθητοι Νηρηίδες, Ὠκεανοῖο
κοῦραι, σῶν ἀχέων μίμνομεν ἁλκυόνες.
Où est ta beauté qu'admirent tous les yeux, Dorienne Corinthe ? Où sont les tours qui te couronnaient, et tes antiques richesses ? Où sont les temples de tes dieux, et tes palais ? O`sont tes épouses issues de Sisyphe et tes habitants qui se comptent par myriades ? Pas un vestige, pas un seul, infortunée, ne reste de toi ; la guerre a tout saisi et tout dévoré. Sauvées seules du pillage, Néréides, filles de l'Océan, nous restons, pareilles à des alcyons, pour pleurer tes malheurs.
— Waltz edition
Corinthe, où sont tes murs ? Où sont tes forteresses,
— M. Yourcenar
Tes palais, tes jardins, et ton orgueil détruit ?
Où sont les beaux époux et les tendres maîtresses ?
Ton peuple, par milliers, où dort-il aujourd'hui ?
La guerre a tout brisé dans son obscène rage ;
Rien ne subsiste plus du luxe dispersé ;
Et seule, nymphe grise errante sur la plage,
La mouette semble pleurer sur le passé.
Corinthe, où sont tes murs ? Où sont tes forteresses,
— M. Yourcenar
Tes palais, tes jardins, et ton orgueil détruit ?
Où sont les beaux époux et les tendres maîtresses ?
Ton peuple, par milliers, où dort-il aujourd'hui ?
La guerre a tout brisé dans son obscène rage ;
Rien ne subsiste plus du luxe dispersé ;
Et seule, nymphe grise errante sur la plage,
La mouette semble pleurer sur le passé.
Où est ta beauté qu'admirent tous les yeux, Dorienne Corinthe ? Où sont les tours qui te couronnaient, et tes antiques richesses ? Où sont les temples de tes dieux, et tes palais ? O`sont tes épouses issues de Sisyphe et tes habitants qui se comptent par myriades ? Pas un vestige, pas un seul, infortunée, ne reste de toi ; la guerre a tout saisi et tout dévoré. Sauvées seules du pillage, Néréides, filles de l'Océan, nous restons, pareilles à des alcyons, pour pleurer tes malheurs.
— Waltz edition
ποῦ τὸ περίβλεπτον κάλλος σέο, Δωρὶ Κόρινθε;
ποῦ στεφάναι πύργων, ποῦ τὰ πάλαι κτέανα,
ποῦ νηοὶ μακάρων, ποῦ δώματα, ποῦ δὲ δάμαρτες
Σισύφιαι, λαῶν θ᾽ αἱ ποτε μυριάδες;οὐδὲ γὰρ οὐδ᾽ ἴχνος, πολυκάμμορε, σεῖο λέλειπται,
— Paton edition
πάντα δὲ συμμάρψας ἐξέφαγεν πόλεμος.
μοῦναι ἀπόρθητοι Νηρηίδες, Ὠκεανοῖο
κοῦραι, σῶν ἀχέων μίμνομεν ἁλκυόνες.
Epigram 9.151: Removal of Text by “mathildevrst”
Epigram 9.151: Addition of [fra] Corinthe, où sont tes murs ? … by “mathildevrst”
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