Texts
Αὐσονίη με Λίβυσσαν ἔχει κόνις, ἄγχι δὲ Ῥώμης
κεῖμαι παρθενικὴ τῇδε παρὰ ψαμάθῳ:
ἡ δέ με θρεψαμένη Πομπηίη ἀντὶ θυγατρός,
κλαυσαμένη τύμβῳ θῆκεν ἐλευθερίῳ,πῦρ ἕτερον σπεύδουσα: τὸ δ᾽ ἔφθασεν, οὐδὲ κατ᾽ εὐχὴν
ἡμετέραν ἧψεν λαμπάδα Περσεφόνη.— Paton edition
C'est la poussière d'Ausonie qui me possède, moi qui suis
— Waltz edition
née en Libye, et c'est près de Rome que je gis, vierge encore,
sous cette terre sablonneuse. Pompéia, qui m'avait élevée
comme sa fille, pleura en me déposant dans ce tombeau digne
d'une femme libre. Ce sont d'autres feux qu'elle cherchait
pour moi, mais celui du bûcher l'emporta de vitesse et ce
n'est pas selon notre vœu qu'il enflamma notre torche funèbre
pour le compte de Perséphone.
The Italian earth holds me an African, and near
— Paton edition
to Rome I lie, a virgin yet, by these sands. Pompeia
who reared me wept for me as for a daughter and
laid me in a freewoman's grave. Another light she
hoped for, but this came earlier, and the torch was
lit not as we prayed, but by Persephone.
Libica fui, ma la terra d'Italia mi cela; sul lido
— Pontani, Filippo Maria (1978-81) (ed.): Antologia Palatina, 4 vols., Torino.
sabbioso, presso Roma, giaccio vergine.
Chi m'educò come figlia, Pompea, nella libera tomba
mi depose piangendo. Altre le fiamme
ch'ella voleva, ma il rogo precoce mi colse, e la torcia,
contro i voti, Persèfone attizzò.
Libica fui, ma la terra d'Italia mi cela; sul lido
— Pontani, Filippo Maria (1978-81) (ed.): Antologia Palatina, 4 vols., Torino.
sabbioso, presso Roma, giaccio vergine.
Chi m'educò come figlia, Pompea, nella libera tomba
mi depose piangendo. Altre le fiamme
ch'ella voleva, ma il rogo precoce mi colse, e la torcia,
contro i voti, Persèfone attizzò.
The Italian earth holds me an African, and near
— Paton edition
to Rome I lie, a virgin yet, by these sands. Pompeia
who reared me wept for me as for a daughter and
laid me in a freewoman's grave. Another light she
hoped for, but this came earlier, and the torch was
lit not as we prayed, but by Persephone.
C'est la poussière d'Ausonie qui me possède, moi qui suis
— Waltz edition
née en Libye, et c'est près de Rome que je gis, vierge encore,
sous cette terre sablonneuse. Pompéia, qui m'avait élevée
comme sa fille, pleura en me déposant dans ce tombeau digne
d'une femme libre. Ce sont d'autres feux qu'elle cherchait
pour moi, mais celui du bûcher l'emporta de vitesse et ce
n'est pas selon notre vœu qu'il enflamma notre torche funèbre
pour le compte de Perséphone.
Αὐσονίη με Λίβυσσαν ἔχει κόνις, ἄγχι δὲ Ῥώμης
κεῖμαι παρθενικὴ τῇδε παρὰ ψαμάθῳ:
ἡ δέ με θρεψαμένη Πομπηίη ἀντὶ θυγατρός,
κλαυσαμένη τύμβῳ θῆκεν ἐλευθερίῳ,πῦρ ἕτερον σπεύδουσα: τὸ δ᾽ ἔφθασεν, οὐδὲ κατ᾽ εὐχὴν
ἡμετέραν ἧψεν λαμπάδα Περσεφόνη.— Paton edition
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