Texts
Δάφνις ὁ συρικτὰς τρομερῷ περὶ γήραϊ κάμνων,
χειρὸς ἀεργηλᾶς τάνδε βαρυνομένας
Πανὶ φιλαγραύλῳ νομίαν ἀνέθηκε κορύναν,
γήραϊ ποιμενίων παυσάμενος καμάτων.εἰσέτι γὰρ σύριγγι μελίσδομαι, εἰσέτι φωνὰ
— Paton edition
ἄτρομος ἐν τρομερῷ σώματι ναιετάει.
ἀλλὰ λύκοις σίντῃσιν ἀν᾽ οὔρεα μή τις ἐμεῖο
αἰπόλος ἀγγείλῃ γήραος ἀδρανίην.
Moi, Daphnis, le joueur de syrinx, accablé et chancelant sous le faix des ans, qui alourdit mon bras et le condamne au repos, j'ai consacré mon bâton de berger à Pan, dieu des pâturages; la vieillesse me force à cesser mon labeur pastoral. Je puis encore jouer de la flûte, une voix qui ne tremble pas habite encore dans mon corps tremblant; mais qu'un chevrier n'aille pas, dans les montagnes, dire aux loups ravisseurs que je suis devenu vieux et que je n'ai plus de forces.
— Waltz edition
I, Daphnis the piper, in my shaky old age, my
— Paton edition
idle hand now heavy, dedicate, now I have ceased from the labours of the fold, my shepherd’s crook to rustic Pan. For still I play on the pipes, still in my trembling body my voice dwells unshaken. But let no goatherd tell the ravenous wolves in the mountains of the feebleness of my old years.
I, Daphnis the piper, in my shaky old age, my
— Paton edition
idle hand now heavy, dedicate, now I have ceased from the labours of the fold, my shepherd’s crook to rustic Pan. For still I play on the pipes, still in my trembling body my voice dwells unshaken. But let no goatherd tell the ravenous wolves in the mountains of the feebleness of my old years.
Moi, Daphnis, le joueur de syrinx, accablé et chancelant sous le faix des ans, qui alourdit mon bras et le condamne au repos, j'ai consacré mon bâton de berger à Pan, dieu des pâturages; la vieillesse me force à cesser mon labeur pastoral. Je puis encore jouer de la flûte, une voix qui ne tremble pas habite encore dans mon corps tremblant; mais qu'un chevrier n'aille pas, dans les montagnes, dire aux loups ravisseurs que je suis devenu vieux et que je n'ai plus de forces.
— Waltz edition
Δάφνις ὁ συρικτὰς τρομερῷ περὶ γήραϊ κάμνων,
χειρὸς ἀεργηλᾶς τάνδε βαρυνομένας
Πανὶ φιλαγραύλῳ νομίαν ἀνέθηκε κορύναν,
γήραϊ ποιμενίων παυσάμενος καμάτων.εἰσέτι γὰρ σύριγγι μελίσδομαι, εἰσέτι φωνὰ
— Paton edition
ἄτρομος ἐν τρομερῷ σώματι ναιετάει.
ἀλλὰ λύκοις σίντῃσιν ἀν᾽ οὔρεα μή τις ἐμεῖο
αἰπόλος ἀγγείλῃ γήραος ἀδρανίην.
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