Descriptions
Un chevrier rend grâce au dieu Pan. (M. Yourcenar)
χειμερίην διὰ νύκτα, χαλαζήεντά τε συρμὸν
καὶ νιφετὸν φεύγων καὶ κρυόεντα πάγον,μουνολέων, καὶ δὴ κεκακωμένος ἀθρόα γυῖα,
ἦλθε φιλοκρήμνων αὖλιν ἐς αἰγινόμων.οἱ δ᾽ οὐκ ἀμφ᾽ αἰγῶν μεμελημένοι, ἀλλὰ περὶ σφέων,
εἵατο σωτῆρα Ζῆν᾽ ἐπικεκλόμενοι.
χεῖμα δὲ θὴρ μείνας, θὴρ νύκτιος, οὔτε τιν᾽ ἀνδρῶν
οὔτε βοτῶν βλάψας, ᾠχετ᾽ ἀπαυλόσυνος.
οἱ δὲ πάθης ἔργον τόδ᾽ ἐϋγραφὲς ἀκρολοφίτᾳΠανὶ παρ᾽ εὐπρέμνῳ τᾷδ᾽ ἀνέθεντο δρυΐ;
— Paton edition
Par une nuit d'hiver, fuyant la rafale de grêle, la neige et le froid qui le glaçait, un lion solitaire, perclus de tous ses membres, se réfugia dans une étable de chevriers, gens qui aiment à cheminer le long des précipices. Soucieux non de leurs chèvres, mais de leur propre salut, ils restaient assis, invoquant Zeus Sauveur. Le monstre attendit toute la nuit la fin de la tourmente; puis, sans faire aucun mal ni aux hommes ni à leurs bêtes, il quitta ce gîte hospitalier et s'éloigna. Quant aux hôtes des montagnes, ils firent peindre ce beau tableau, représentant leur pathétique aventure, et le suspendirent, en offrande à Zeus, sur ce chêne au tronc puissant.
— Waltz edition
Through the wintry night and driving hail, flying from the snow and bitter frost, a lion old and solitary and indeed stricken in all its limbs came to the fold of the goat-herds who haunt the cliffs. They, no longer anxious for their goats, but for themselves, sat calling on Zeus the Saviour. But the beast, the beast of the night, waiting till the storm was past, went away from the fold without hurting man or beast. To Pan the god of the mountain peaks they dedicated on this thick-stemmed oak this well-limned picture of what befel them.
— Paton edition
Un vieux fauve accablé par la bise et la neige
— M. Yourcenar
S'abrita l'autre nuit parmi nos pauvres bêtes,
Et nous tremblions tous. Mais, nos prières faites,
Le vent cessa ; le roi, le lion que protège
La nuit, est reparti sans nous causer de maux.
Pan qui prends soin de nous et de nos animaux,
J'ai peint pour toi, dieu bon, de ma main inexperte,
Sur cette planche lisse et de cire couverte,
Ce miracle authentique et dont nous rendons grâces
À toi, maître des monts aimés des chèvres grasses !
Un vieux fauve accablé par la bise et la neige
— M. Yourcenar
S'abrita l'autre nuit parmi nos pauvres bêtes,
Et nous tremblions tous. Mais, nos prières faites,
Le vent cessa ; le roi, le lion que protège
La nuit, est reparti sans nous causer de maux.
Pan qui prends soin de nous et de nos animaux,
J'ai peint pour toi, dieu bon, de ma main inexperte,
Sur cette planche lisse et de cire couverte,
Ce miracle authentique et dont nous rendons grâces
À toi, maître des monts aimés des chèvres grasses !
Through the wintry night and driving hail, flying from the snow and bitter frost, a lion old and solitary and indeed stricken in all its limbs came to the fold of the goat-herds who haunt the cliffs. They, no longer anxious for their goats, but for themselves, sat calling on Zeus the Saviour. But the beast, the beast of the night, waiting till the storm was past, went away from the fold without hurting man or beast. To Pan the god of the mountain peaks they dedicated on this thick-stemmed oak this well-limned picture of what befel them.
— Paton edition
Par une nuit d'hiver, fuyant la rafale de grêle, la neige et le froid qui le glaçait, un lion solitaire, perclus de tous ses membres, se réfugia dans une étable de chevriers, gens qui aiment à cheminer le long des précipices. Soucieux non de leurs chèvres, mais de leur propre salut, ils restaient assis, invoquant Zeus Sauveur. Le monstre attendit toute la nuit la fin de la tourmente; puis, sans faire aucun mal ni aux hommes ni à leurs bêtes, il quitta ce gîte hospitalier et s'éloigna. Quant aux hôtes des montagnes, ils firent peindre ce beau tableau, représentant leur pathétique aventure, et le suspendirent, en offrande à Zeus, sur ce chêne au tronc puissant.
— Waltz edition
χειμερίην διὰ νύκτα, χαλαζήεντά τε συρμὸν
καὶ νιφετὸν φεύγων καὶ κρυόεντα πάγον,μουνολέων, καὶ δὴ κεκακωμένος ἀθρόα γυῖα,
ἦλθε φιλοκρήμνων αὖλιν ἐς αἰγινόμων.οἱ δ᾽ οὐκ ἀμφ᾽ αἰγῶν μεμελημένοι, ἀλλὰ περὶ σφέων,
εἵατο σωτῆρα Ζῆν᾽ ἐπικεκλόμενοι.
χεῖμα δὲ θὴρ μείνας, θὴρ νύκτιος, οὔτε τιν᾽ ἀνδρῶν
οὔτε βοτῶν βλάψας, ᾠχετ᾽ ἀπαυλόσυνος.
οἱ δὲ πάθης ἔργον τόδ᾽ ἐϋγραφὲς ἀκρολοφίτᾳΠανὶ παρ᾽ εὐπρέμνῳ τᾷδ᾽ ἀνέθεντο δρυΐ;
— Paton edition
Epigram 6.221: Association of Couronne de Méléagre (181) by “maximeguénette”
Epigram 6.221: First revision
See all modifications →
Comments