Descriptions
À une femme aimée en lui envoyant une perle de grand prix. (M. Yourcenar)
εἰ καὶ τηλοτέρω Μερόης τεὸν ἴχνος ἐρείσεις,
— Paton edition
πτηνὸς Ἔρως πτηνῷ κεῖσε μένει με φέρει.
εἰ καὶ ἐς ἀντολίην πρὸς ὁμόχροον ἵξεαι Ἠῶ,
πεζὸς ἀμετρήτοις ἕψομαι ἐν σταδίοις.
εἰ δέ τι σοι στέλλω βύθιον γέρας, ἵλαθι, κούρη.
εἰς σὲ θαλασσαίη τοῦτο φέρει Παφίη,
κάλλεϊ νικηθεῖσα τεοῦ χροὸς ἱμερόεντος,
τὸ πρὶν ἐπ᾽ ἀγλαΐῃ θάρσος ἀπωσαμένη.
Même si tu t'en vas au bout des grands déserts,
— M. Yourcenar
L'amour (il est ailé) te suivra dans les airs ;
Et si tu t'es cachée au pays de l'aurore
(Aussi rose que toi), j'y parviendrai encore.
Je t'envoie aujourd'hui ce fruit des flots amers.
Ne m'en veux pas. Ce don t'est fait par Aphrodite :
La déesse à ta vue, hésitante, interdite,
Met à tes pieds charmants une perle des mers.
Though thou settest thy foot far beyond Meroe; winged love shall carry me there with winged power, though thou hiest to the dawn as rose-red as thyself, I will follow thee on foot a myriad miles. If I send thee now this gift from the deep, forgive me, my lady. It is Aphrodite of the sea who offers it to thee, vanquished by the loveliness of thy fair body and abandoning her old confidence in her beauty.
— Paton edition
Tu peux plus loin que Méroé fouler le sol de tes pas : Érôs ailé saura, en donnant des ailes à ma pensée, me porter jusqu'à toi ; tu peux gagner l'Orient et les parages de l'Aurore au teint pareil au tien : à pied je te suivrai à ne pouvoir compter les stades. Mais si je t'envoie un présent tiré du fond de la mer, accueille-le favorablement, jeune fille ; c'est la déesse marine qui te l'adresse, la déesse de Paphos ; vaincue par les charmes si désirables de ta chair, elle a perdu la confiance qu'elle avait autrefois mise en sa beauté.
— Waltz edition
Tu peux plus loin que Méroé fouler le sol de tes pas : Érôs ailé saura, en donnant des ailes à ma pensée, me porter jusqu'à toi ; tu peux gagner l'Orient et les parages de l'Aurore au teint pareil au tien : à pied je te suivrai à ne pouvoir compter les stades. Mais si je t'envoie un présent tiré du fond de la mer, accueille-le favorablement, jeune fille ; c'est la déesse marine qui te l'adresse, la déesse de Paphos ; vaincue par les charmes si désirables de ta chair, elle a perdu la confiance qu'elle avait autrefois mise en sa beauté.
— Waltz edition
Though thou settest thy foot far beyond Meroe; winged love shall carry me there with winged power, though thou hiest to the dawn as rose-red as thyself, I will follow thee on foot a myriad miles. If I send thee now this gift from the deep, forgive me, my lady. It is Aphrodite of the sea who offers it to thee, vanquished by the loveliness of thy fair body and abandoning her old confidence in her beauty.
— Paton edition
Même si tu t'en vas au bout des grands déserts,
— M. Yourcenar
L'amour (il est ailé) te suivra dans les airs ;
Et si tu t'es cachée au pays de l'aurore
(Aussi rose que toi), j'y parviendrai encore.
Je t'envoie aujourd'hui ce fruit des flots amers.
Ne m'en veux pas. Ce don t'est fait par Aphrodite :
La déesse à ta vue, hésitante, interdite,
Met à tes pieds charmants une perle des mers.
εἰ καὶ τηλοτέρω Μερόης τεὸν ἴχνος ἐρείσεις,
— Paton edition
πτηνὸς Ἔρως πτηνῷ κεῖσε μένει με φέρει.
εἰ καὶ ἐς ἀντολίην πρὸς ὁμόχροον ἵξεαι Ἠῶ,
πεζὸς ἀμετρήτοις ἕψομαι ἐν σταδίοις.
εἰ δέ τι σοι στέλλω βύθιον γέρας, ἵλαθι, κούρη.
εἰς σὲ θαλασσαίη τοῦτο φέρει Παφίη,
κάλλεϊ νικηθεῖσα τεοῦ χροὸς ἱμερόεντος,
τὸ πρὶν ἐπ᾽ ἀγλαΐῃ θάρσος ἀπωσαμένη.
Epigram 5.301: Association of Eros (75) by “LuizCapelo”
Epigram 5.301: Association of La déesse Paphienne (667) by “LuizCapelo”
Epigram 5.301: Removal of Text by “mathildevrst”
Epigram 5.301: Addition of [fra] Tu peux plus loin que Méroé … by “mathildevrst”
Epigram 5.301: Removal of Text by “mathildevrst”
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