Texts
εἰμί μὲν οὐ φιλόοινος: ὅταν δ᾽ ἐθέλῃς με μεθύσσαι,
πρῶτα σὺ γευομένη πρόσφερε, καὶ δέχομαι.
εἰ γὰρ ἐπιψαύσεις τοῖς χείλεσιν, οὐκέτι νήφειν
εὐμαρὲς, οὐδὲ φυγεῖν τὸν γλυκὺν οἰνοχόονπορθμεύει γὰρ ἔμοιγε κύλιξ παρὰ σοῦ τὸ φίλημα,
— Paton edition
καί μοι ἀπαγγέλλει τὴν χάριν ἣν ἔλαβεν.
I care not for wine, but if thou wouldst make me drunk, taste the cup first and I will receive it when thou offerest it. For, once thou wilt touch it with thy lips, it is no longer easy to abstain or to fly from the sweet cup-bearer. The cup ferries thy kiss to me, and tells me what joy it tasted.
— Paton edition
Je ne suis pas porté sur le vin ; mais si tu veux me griser, goûtes-y la première, avant de me présenter la coupe, et je la prends. Si tu l’as effleurée de tes lèvres, rester sobre ne m’est plus chose aisée, pas plus que de fuir le doux échanson ; car de ta bouche à la mienne la coupe me transmet ton baiser et me raconte la faveur qu’elle te doit.
— Waltz edition
Je ne suis pas porté sur le vin ; mais si tu veux me griser, goûtes-y la première, avant de me présenter la coupe, et je la prends. Si tu l’as effleurée de tes lèvres, rester sobre ne m’est plus chose aisée, pas plus que de fuir le doux échanson ; car de ta bouche à la mienne la coupe me transmet ton baiser et me raconte la faveur qu’elle te doit.
— Waltz edition
I care not for wine, but if thou wouldst make me drunk, taste the cup first and I will receive it when thou offerest it. For, once thou wilt touch it with thy lips, it is no longer easy to abstain or to fly from the sweet cup-bearer. The cup ferries thy kiss to me, and tells me what joy it tasted.
— Paton edition
εἰμί μὲν οὐ φιλόοινος: ὅταν δ᾽ ἐθέλῃς με μεθύσσαι,
πρῶτα σὺ γευομένη πρόσφερε, καὶ δέχομαι.
εἰ γὰρ ἐπιψαύσεις τοῖς χείλεσιν, οὐκέτι νήφειν
εὐμαρὲς, οὐδὲ φυγεῖν τὸν γλυκὺν οἰνοχόονπορθμεύει γὰρ ἔμοιγε κύλιξ παρὰ σοῦ τὸ φίλημα,
— Paton edition
καί μοι ἀπαγγέλλει τὴν χάριν ἣν ἔλαβεν.
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