Texts
τὸν σοφὸν ἐν κιθάρῃ], τὸν μουσικὸν Ἀνδροτίωνα
— Paton edition
εἴρετό τις τοίην κρουματικὴν σοφίην
δεξιτερὴν ὑπάτην ὁπότε πλήκτροισι δόνησας,
ἡ λαιὴ νήτη πάλλεται αὐτομάτως
λεπτὸν ὑποτρίζουσα, καὶ ἀντίτυπον τερέτισμα
πάσχει, τῆς ἰδίης πλησσομένης ὑπάτης:
ὥστε με θαυμάζειν πῶς ἄπνοα νεῦρα ταθέντα
ἡ φύσις ἀλλήλοις θήκατο συμπαθέα.
ὃς δὲ τὸν ἐν πλήκτροισιν Ἀριστόξεινον ἀγητὸν
ὤμοσε μὴ γνῶναι τήνδε θεημοσύνην
ἔστι δ᾽, ἔφη, λύσις ἥδε: τὰ νευρία πάντα τέτυκται
ἐξ ὄιος χολάδων ἄμμιγα τερσομένων
τοὔνεκεν εἰσιν ἀδελφά, καὶ ὡς ξύμφυλα συνηχεῖ,
ξυγγενὲς ἀλλήλων φθέγμα μεριζόμενα.
γνήσια γὰρ τάδε πάντα, μιῆς ἅτε γαστρὸς ἐόντα,
καὶ τῶν ἀντιτύπων κληρονομεῖ πατάγων.
καὶ γὰρ δεξιὸν ὄμμα κακούμενον ὄμματι λαιῷ
πολλάκι τοὺς ἰδίους ἀντιδίδωσι πόνους.
À l'habile cithariste, au musicien Androtion, on posait des questions sur tel problème concernant la technique du plectre: «Lorsqu'avec le plectre on fait vibrer la plus haute corde, l'hypaté, la dernière à gauche se met à vibrer d'elle-même, en faisant entendre un léger son aigu; elle souffre en contre-coup une résonnance quand, uniquement, la haute corde est frappée. Je me demande donc avec étonnement comment des êtres inanimés, des cordes tendues, sont placées par la nature en de telles relations de sympathie réciproque.»
— R. Aubreton
Androtion jura que le maître admirable du plectre, Aristoxène, ne connaissait pas le problème que nous considérions. Mais il répondit: «La solution est celle-ci. Toutes les cordes sont faites de boyaux de brebis que l'on fait sécher pêle-mêle. Pour cette raison, elles sont sœurs et, en conséquence de leurs affinités, elles résonnent en prenant leur part des sons qui une parenté les uns avec les autres. Car, en leur qualité d'enfants légitimes, — ne sont-elles pas toutes nées des mêmes entrailles? — elles héritent donc de sons qui provoquent ces résonnances. Il en est de même pour notre œil droit; quand il souffre, il communique souvent à l'œil gauche ses propres souffrances».
Some one questioned the musician Androtion,
— Paton edition
skilled in what concerns the lyre, on a curious piece
of instrumental lore. " When you set the highest
string on the right in motion with the plectron, the
lowest on the left quivers of its own accord with a
slight twang, and is made to whisper reciprocally
when its own highest string is struck ; so that I
marvel how nature made sympathetic to each other
lifeless strings in a state of tension.” But he swore
that Aristoxenus, with his admirable knowledge of
plectra, did not know the theoretical explanation of
this. "The solution,” he said, "is as follows. The
strings are all made of sheep’s gut dried all together.
So they are sisters and sound together as if related,
shaving each other’s family voice. For they are all
legitimate children, being the issue of one belly,
and they inherit those reciprocal noises. Just so
does the right eye, when injured, often convey its
own pain to the left eye.”
Some one questioned the musician Androtion,
— Paton edition
skilled in what concerns the lyre, on a curious piece
of instrumental lore. " When you set the highest
string on the right in motion with the plectron, the
lowest on the left quivers of its own accord with a
slight twang, and is made to whisper reciprocally
when its own highest string is struck ; so that I
marvel how nature made sympathetic to each other
lifeless strings in a state of tension.” But he swore
that Aristoxenus, with his admirable knowledge of
plectra, did not know the theoretical explanation of
this. "The solution,” he said, "is as follows. The
strings are all made of sheep’s gut dried all together.
So they are sisters and sound together as if related,
shaving each other’s family voice. For they are all
legitimate children, being the issue of one belly,
and they inherit those reciprocal noises. Just so
does the right eye, when injured, often convey its
own pain to the left eye.”
À l'habile cithariste, au musicien Androtion, on posait des questions sur tel problème concernant la technique du plectre: «Lorsqu'avec le plectre on fait vibrer la plus haute corde, l'hypaté, la dernière à gauche se met à vibrer d'elle-même, en faisant entendre un léger son aigu; elle souffre en contre-coup une résonnance quand, uniquement, la haute corde est frappée. Je me demande donc avec étonnement comment des êtres inanimés, des cordes tendues, sont placées par la nature en de telles relations de sympathie réciproque.»
— R. Aubreton
Androtion jura que le maître admirable du plectre, Aristoxène, ne connaissait pas le problème que nous considérions. Mais il répondit: «La solution est celle-ci. Toutes les cordes sont faites de boyaux de brebis que l'on fait sécher pêle-mêle. Pour cette raison, elles sont sœurs et, en conséquence de leurs affinités, elles résonnent en prenant leur part des sons qui une parenté les uns avec les autres. Car, en leur qualité d'enfants légitimes, — ne sont-elles pas toutes nées des mêmes entrailles? — elles héritent donc de sons qui provoquent ces résonnances. Il en est de même pour notre œil droit; quand il souffre, il communique souvent à l'œil gauche ses propres souffrances».
τὸν σοφὸν ἐν κιθάρῃ], τὸν μουσικὸν Ἀνδροτίωνα
— Paton edition
εἴρετό τις τοίην κρουματικὴν σοφίην
δεξιτερὴν ὑπάτην ὁπότε πλήκτροισι δόνησας,
ἡ λαιὴ νήτη πάλλεται αὐτομάτως
λεπτὸν ὑποτρίζουσα, καὶ ἀντίτυπον τερέτισμα
πάσχει, τῆς ἰδίης πλησσομένης ὑπάτης:
ὥστε με θαυμάζειν πῶς ἄπνοα νεῦρα ταθέντα
ἡ φύσις ἀλλήλοις θήκατο συμπαθέα.
ὃς δὲ τὸν ἐν πλήκτροισιν Ἀριστόξεινον ἀγητὸν
ὤμοσε μὴ γνῶναι τήνδε θεημοσύνην
ἔστι δ᾽, ἔφη, λύσις ἥδε: τὰ νευρία πάντα τέτυκται
ἐξ ὄιος χολάδων ἄμμιγα τερσομένων
τοὔνεκεν εἰσιν ἀδελφά, καὶ ὡς ξύμφυλα συνηχεῖ,
ξυγγενὲς ἀλλήλων φθέγμα μεριζόμενα.
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